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Recherche par lecteur : Jean Frey

429 résultats. Page 20 sur 22.

Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 44min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 14104
Résumé:Ravel fut grand comme un jockey, donc comme Faulkner. Son corps était si léger qu'en 1914, désireux de s'engager, il tenta de persuader les autorités militaires qu'un pareil poids serait justement idéal pour l'aviation. Cette incorporation lui fut refusée, d'ailleurs on l'exempta de toute obligation mais, comme il insistait, on l'affecta sans rire à la conduite des poids lourds. C'est ainsi qu'on put voir un jour, descendant les Champs-Elysées, un énorme camion militaire contenant une petite forme en capote bleue trop grande agrippée tant bien que mal à un volant trop gros.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14057
Résumé:Descendant d'une lignée d'acrobates prestigieux, Frank Stolp, homme en rupture de famille et de domicile, est un personnage en marge comme les aime Paul Nizon. Seul et unique héritier d'une vieille tante qui a eu la drôle d'idée de mourir pendant ses vacances, il s'installe à Paris dans son appartement. De flâneries en rencontres imprévues, Stolp se laisse apprivoiser par la capitale parisienne, tente de se défaire d'un amour perdu et fait la rencontre d'une jeune femme, Carmen, avec qui il noue une relation chaotique et éphémère. Tout semble inciter Stolp au mouvement, presque à la fuite : la prose fluide et rythmée de Paul Nizon accompagne les errances et les pensées souvent impromptues de ce personnage marginal et attachant.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14018
Résumé:Le Neveu de Rameau, dialogue satirique écrit en 1762, revu en 1773 et enfin corrigé en 1778 et 1782, met en scène dans un décor parisien (Palais-Royal, café de la Régence) un dialogue entre le Philosophe (Diderot) et Jean-François Rameau (neveu du compositeur) qui apparaît sous les traits d'un bohème cynique et sans talents. La publication du Neveu de Rameau a fait l'objet de multiples rebondissements : à la mort de Diderot, Mme de Vandeul envoit à Catherine II des manuscrits, parmi lesquels Le Neveu de Rameau qui sera récupéré par Schiller. Celui-ci, persuadé de la valeur du texte, le confie à Goethe qui le traduit en 1805. La première édition française sera en réalité une traduction du texte allemand, complétée et corrigée à partir des autres manuscrits retrouvés au fil du temps. En 1891, la découverte sur les quais par Georges Monval, un érudit, du seul manuscrit autographe, achèvera la rocambolesque histoire de la publication du Neveu de Rameau. Les anecdotes, les événements mentionnés dans ce récit ne suivent pas une chronologie linéaire : les faits sont volontairement brouillés et semblent plutôt resurgir de la mémoire de l'auteur.
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 53min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 14180
Résumé:Pourquoi le Japon ? Parce que c'est le pays de l'écriture : de tous les pays que l'auteur a pu connaître, le Japon est celui où il a rencontré le travail du signe le plus proche de ses convictions et de ses fantasmes, ou, si l'on préfère, le plus éloigné des dégoûts, des irritations et des refus que suscite en lui la sémiocratie occidentale. Le signe japonais est fort : admirablement réglé, agencé, affiché, jamais naturalisé ou rationalisé. Le signe japonais est vide : son signifié fuit, point de dieu, de vérité, de morale au fond de ces signifiants qui règnent sans contrepartie. Et surtout, la qualité supérieure de ce signe, la noblesse de son affirmation et la grâce érotique dont il se dessine sont apposées partout, sur les objets et sur les conduites les plus futiles, celles que nous renvoyons ordinairement dans l'insignifiance ou la vulgarité. Le lieu du signe ne sera donc pas cherché ici du côté de ses domaines institutionnels : il ne sera question ni d'art, ni de folklore, ni même de " civilisation " (on n'opposera pas le Japon féodal au Japon technique). Il sera question de la ville, du magasin, du théâtre, de la politesse, des jardins, de la violence ; il sera question de quelques gestes, de quelques nourritures, de quelques poèmes ; il sera question des visages, des yeux et des pinceaux avec quoi tout cela s'écrit mais ne se peint pas.
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 58min.
Genre littéraire : Policier/épouvante
Numéro du livre : 14142
Résumé:4ème de couverture : Pas marrant, le boulot, quand on s'appelle Tarpon ( Eugène, Louis, Marie ), qu'on est ancien gendarme et détective privé à Paris, France. Jusqu'au jour où il se met à pleuvoir des aveugles en cavale, des Bretons nazis, des Espagnols de l'armée en déroute et des bonzes déchaussés. Là, le boulot devient drôle. Voire mourant.
Lu par : Jean Frey
Durée : 7h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14969
Résumé:" Butin " est le récit d'une passion, d'un éblouissement et d'une déchirure. Maud, l'ardente libertine, est partie, et le narrateur tient sa promesse d'écrire sur elle en cas de disparition. C'est à son cousin Bernard qu'il confie son désespoir. Bernard, le collectionneur de femmes qui ignore le désir et la jalousie. Deux voix se confrontent, deux philosophies du sexe et de l'amour : le discours extrême de Bernard, incorrect et dérangeant, et le vertige de l'amour fou. Bernard l'obscur, Maud la lumineuse, ces deux personnages incarnent tour à tour le conflit qui s'empare du narrateur.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14016
Résumé:" Eh bien moi, vous me verrez tous les jours de la semaine. - Vous plaisantez, monsieur Tanner. En tout cas, il faut qu'on se mette d'accord : qui est-ce qui va commander ? " Paul Tanner, documentariste animalier, menait une existence paisible avant d'hériter de la maison familiale. Décidé à la restaurer de fond en comble, il entreprend des travaux. Tandis qu'il s'échine sur les sols, les corps de métier défilent. Maçons déments, couvreurs délinquants, électriciens fous... tous semblent s'être donné le mot pour lui rendre la vie impossible. Récit véridique d'un chantier, chronique d'un douloureux combat, galerie de portraits terriblement humains, Vous plaisantez, monsieur Tanner se lit comme une comédie. Une comédie menée par un narrateur qui ressemble fort à son auteur.
Lu par : Jean Frey
Durée : 5h. 13min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 12977
Résumé:«En écrivant "On nous a donné la terre", "Macario" ou "La nuit où on l'a laissé seul", Rulfo invente un langage qui n'appartient qu'à lui seul, comme l'ont fait Giono, Céline ou Faulkner à partir de leur connaissance de la guerre ou du racisme. La langue de Rulfo porte en elle tout son passé, l'histoire de son enfance. Comme l'a dit son ami des débuts, Efrén Hernández, Juan Rulfo est un "escritor nato", un écrivain-né. Son oralité n'est pas une transcription, elle est un art, qui incube le réel et le réinvente. C'est cette appropriation qui donne à son écriture la force de la vérité. Le Llano en flammes brûle dans la mémoire universelle, chacun de ses récits laisse en nous une marque indélébile, qui dit mieux que tout l'absurdité irréductible de l'histoire humaine, et fait naître la ferveur de l'émotion, notre seul espoir de rédemption.»
Lu par : Jean Frey
Durée : 10h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14157
Résumé:Petit Fred, dit « Hamster », ne supporte pas la vue du sang. Les jours de boudin, il aimerait mieux jouer de la trompette que de tenir le bidon de sang à l'arrière de la 2CV, au retour de l'abattoir vers la boucherie familiale. Ou jouer les spectateurs au bistrot d'en face, où les empoignades vont bon train. Ou mieux, passer un moment avec sa copine Lilas, pardon Leïla, une vieille de vingt-huit ans, la plus jolie femme du quartier. Mais là non plus, il n'est pas dans le ton. Nous sommes en 1962, le fracas de la guerre d'Algérie parvient jusqu'au Petit Belgique, quartier cent pour cent prolétaire dans le plat pays du Nord, et les Leïla et autres « bougnouls » n'ont pas forcément la cote... Un extrait du livre
Lu par : Jean Frey
Durée : 4h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13992
Résumé:Pourquoi m'a-t-on offert un téléphone portable le jour même de mon arrivée en Chine ? Pour me localiser en permanence, surveiller mes déplacements et me garder à l'oeil ? J'avais toujours su inconsciemment que ma peur du téléphone était liée à la mort - peut-être au sexe et à la mort - mais, jamais avant cette nuit de train entre Shanghai et Pékin, je n'allais en avoir l'aussi implacable confirmation.
Lu par : Jean Frey
Durée : 7h. 57min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 14056
Résumé:Marinus van der Lubbe est cité dans nos manuels d'histoire comme un jeune débile dont les nazis se seraient servis pour incendier le Reichstag et accuser le parti communiste de l'attentat, trouvant une raison de le faire interdire. Il est connu comme ayant été le simple instrument d'un complot national-socialiste. Ce document historique accrédite la thèse selon laquelle Marinus van der Lubbe aurait au contraire opéré seul et lucidement, par un acte sincèrement antifasciste. Après une biographie panoramique qui resitue l'incendiaire dans son temps et son contexte politique, le livre se présente comme une suite de pièces à convictions (carnet, correspondance, procès-verbal...) réévaluant l'acte de Marinus et contredisant par des preuves évidentes les visions "complotistes" étayées après l'incendie par les nazis comme par les communistes.
Lu par : Jean Frey
Durée : 5h. 26min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 13877
Résumé:Ve siècle de notre ère. Rien n'a pu arrêter les Barbares. Le pillage de la Ville éternelle a sonné le glas de l'Empire romain qui, pendant mille ans, domina le monde. Le patrice Oreste est mort au combat. Son fils, Romulus Augustule, l'héritier impérial, âgé de treize ans, a été épargné, au nom du Christ, par le chef wisigoth Odoacre. Il devra vivre en exil à Baïes, près de Naples. Dix ans plus tard, l'an 486, Romulus est devenu un homme. Sa mère, Romula, Flaminius le stratège, Pirmenius le vieux prêtre et sage païen l'ont élevé dans le culte des ancêtres, l'amour des dieux d'autrefois, et l'art de la guerre. Lui, le Dernier des Césars, est porteur d'un rêve fou : reconquérir le pouvoir, restaurer le paganisme, renverser le cours du temps. Commence alors la plus héroïque et la plus aventureuse des marches sur Rome. C est de cette épopée où l'imaginaire le dispute à l'histoire que Jean-Claude Perrier s'est fait le mémorialiste. Personnages inoubliables, réels ou inventés, scènes quotidiennes et tableaux de bataille, jeux politiques ou amours passionnées se mêlent dans cette vaste fresque romanesque. Et où se dessine la naissance de l'Occident dont nous sommes les héritiers.
Lu par : Jean Frey
Durée : 12h. 7min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13801
Résumé:Ferdydurke est à la littérature polonaise ce que Don Quichotte est à la littérature espagnole : un grand livre absurde et inclassable qui déchaîna la critique et révolutionna le roman. Le narrateur, un trentenaire se cherchant, retombe en enfance et n'arrive plus à en sortir. Enferré dans sa vie adolescente où se succèdent les rixes entre bandes adverses, les combats de grimaces qui parodient les gestes de la messe, la vie de pensionnaire familial et les vacances à la campagne chez sa vieille tante, le narrateur est condamné à errer dans un univers qui n'est plus le sien.
Lu par : Jean Frey
Durée : 10h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 13827
Résumé:A 80 ans, Jean d'Ormesson a traversé l'horreur de l'Histoire la fleur au fusil, butinant chez Cioran et Madame du Deffand son art du sourire dans la douleur. "J'aime la vie menacée par la mort", écrit-il dans Une Fête en larmes. Il nous l'avait déjà dit dans C'était bien: pour lui, le néant est partout, et c'est justement pour cela qu'il faut mordre à la vie. Cet amoureux de la conversation joue à nouveau de son art de parler de lui, sans jamais se livrer avec impudeur ou complaisance.
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 14min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13774
Résumé:Monique Verrey est née à Zurich en 1945 de parents lausannois. Elle est donc initiée à la culture allemande et française, respectivement par l'école et sa famille. En 1962, Monique Verrey quitte son milieu familial proche de celui de Zorn pour vivre pendant un an au Texas. Elle revient en Europe (Zurich et Madrid) de 1964 à 1968 pour des études de langues et de littérature romanes. Suite à son mariage, elle retraverse l'Atlantique pour enseigner avec son mari à New Heaven (Connecticut). C'est en 1975 que Fritz Zorn adresse une longue lettre à son ancienne amie d'études et confidente Monique Verrey en y joignant le récit ici publié. Malheureusement, la lettre-réponse arrivera trop tard. Monique Verrey, actuellement enseignante à l'Université de Montréal, permet aujourd'hui, en éditant ce texte, aux nombreux lecteurs de «Mars» d'appréhender dans toute sa complexité le personnage de Fritz Zorn. Le récit (Le premier Puzzle de Zurich) qui clôt ce livre démontre en revanche son talent littéraire.
Lu par : Jean Frey
Durée : 11h. 2min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 13916
Résumé:Pour la première fois, Pierre Perret raconte, avec sa plume inimitable, ses plus beaux souvenirs d'enfance et d'adolescence. Sa naissance à Castelsarrasin en 1934, le café du Pont tenu par ses parents au bord du canal à deux pas de la Garonne, les mariniers et les ouvriers qui passent, l'amour pour sa grand-mère, les parties de pêche et de chasse où il trottait derrière les bottes de son père, la cueillette des champignons, le bonheur de la cuisine maternelle, la guerre et l'Occupation, le courage des uns, la lâcheté des autres, la confiance et la tendresse de parents qui l'encouragent dans sa vocation, l'apprentissage du solfège et du saxophone, son premier orchestre avant l'entrée au conservatoire de Toulouse...
Lu par : Jean Frey
Durée : 1h. 49min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 13023
Résumé:"Réfléchir sur la mort, c'est réfléchir sur la vie. C'est viser un autre art de vivre." Pour cela, Bernard Crettaz souhaite "libérer la mort de tous les ghettos où elle se trouve enfermée: médicaux, psychologiques, religieux, sectaires, médiatiques". Cette entreprise, le sociologue valaisan s'y attache depuis de nombreuses années, lui qui a fait partie des fondateurs de la Société d'études thanatologiques de Suisse romande, en 1982. Son dernier livre, Vous parler de la mort, reprend ses thèmes favoris, dans une suite de méditations. Il évoque aussi bien certains rituels que ses propres expériences, comme celle du décès de son épouse.
Lu par : Jean Frey
Durée : 2h. 55min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 12707
Résumé:Ivan C. artilleur de 24 ans originaire du sud-ouest, part en 1914 se battre dans les Vosges. Il note scrupuleusement dans son journal les évènements de chaque jour jusqu'à ce qu'il soit blessé à Verdun.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 16min.
Genre littéraire : Nouvelle
Numéro du livre : 13726
Résumé:Après le "Vocabulaire de la psychanalyse" (en collaboration avec Jean Laplanche), c'est à un lexique privé que nous convie J.B. Pontalis dans un livre composé de fragments, de brèves. C'est une "pensée rêvante" qui erre sur des mots aimés, détestés ou oubliés, mais aussi sur des images, des patients, des lectures. Ce sont des fenêtres qui permettent l'ouverture sur le monde extérieur, sur de nouveaux horizons, afin que les idées ne se muent pas en idées fixes. Des fenêtres pour ne pas rester enfermé dans une théorie, dans un concept (le "on m'a volé mon concept " m'a fait sourire).
Lu par : Jean Frey
Durée : 5h. 17min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 13723
Résumé:Le Rideau , c'est ce "tissu de légendes" que Don Quichotte (mû par la plume inspirée de Cervantès) déchire afin que puissent s'engouffrer dans la béance les grands bretteurs du roman moderne. "Appliquée à l'art, relève Kundera, la notion d'histoire (...) ressemble à un voyage entrepris pour explorer des terres inconnues et les inscrire sur une carte. L'ambition du romancier est non pas de faire mieux que ses prédécesseurs, mais de voir ce qu'ils n'ont pas vu, de dire ce qu'ils n'ont pas dit. "Pour l'auteur, ce qui importe alors, c'est moins l'origine de "l'explorateur" que la qualité de son regard lorsqu'il le porte sur ces nouveaux paysages. D'où sa dénonciation d'une vision "provincialiste" de la littérature, qu'explique notamment la possessivité des nations à l'égard de leurs artistes. Kundera en sait quelque chose, lui qui fut parfois classé parmi les auteurs slaves. "Ce déplacement dans un contexte qui n'était pas le mien, je le vivais comme une déportation", souligne-t-il.